jeudi 30 juillet 2009

Budapest



















Au réveil sur la péniche, café préparé par Roméo. Le capitaine déjà levé, le bateau était prêt à repartir dans l'autre sens, vers Vienne. Il était temps pour nous de reprendre la route de la Bulgarie. Au moment de se quitter, Octavian nous donne même un peu d'argent roumain (100 Leu, environ 25€) pour nous débrouiller là-bas le temps de trouver une banque. Rarement vu quelqu'un d'aussi généreux. Ils auront mérité un envoi de vins & champagne français à notre retour. Le temps d'un petit déj chez „Kayak Land“ (y avait des photos de champions de kayak partout dans le resto; les Slovaques adorent apparemment) et on traverse le pont qui nous mène à Komarom, ville jumelle hongroise de Komarno.
Peu de choses à dire sur les quelques 100 km qui nous séparaient de Budapest, si ce n'est qu'à 15 km de la capitale, on a pris le désormais classique train d'approche spécial „grandes villes“. Une gare digne des grandes heures de l'URSS, mais un genre de RER toutes options, avec range-vélos et toilettes propres qui s'ouvrent toutes seules, le must.
A la „Gare de l'Ouest“, un accueil spécial pour les touristes était mis en place : plan de la ville, brochure en français et opération promotionnelle „Nestlé Eau Minérale“. Par 39°C à l'ombre, c'était pas du luxe.
Un p'tit coup d'vélo jusqu'à l'auberge conseillée par nos amis noctambules espagnols de Bratislava, douche, enfilage de tongues et c'est parti pour une balade dans les rues de Buda. Auartier historique fortifié, églises, Galerie Nationale, Parlement, Ponts Suspendus, Budapest est également une ville magnifique. Et que dire de ses femmes !! Elles méritent le voyage à elles seules, pour le plaisir des yeux bien sûr, car pour communiquer c'est plus compliqué. Le hongrois est une langue incompréhensible et leurs profs d'anglais ont l'air aussi bons que les nôtres.
On se pose à Pest pour prendre une glace. La patronne, dont le mari est français et qui l'a rencontrée en faisant Paris-Jordanie en vélo (ça ne s'invente pas, là on peut pas lutter), nous conseille un endroit pour sortir. On y va en reconnaissance pour le soir. L'auberge était loin, on décide donc de se poser. Petites bières locales(pas mal), petite bouffe, partie de carte (un jeu hongrois incompréhensible), lieu hyper atypique, très cool. 22H (décidément on vieillit vraiment), retour à l'auberge en métro pour une bonne nuit de sommeil, malgré une tentative désespérée de nos voisines de chambrée britanniques de nous détourner de nos objectifs.
Le matin avec Tom, une seule idée en tête, prendre un bain !! Budapest est en effet renommée pour ses bains, résidus de la présence turque dans la région il y a quelques siècles.
Certains établissements sont vieux de 500 ans. Pour environ 10€, on a donc eu accès à un lieu exceptionnel, par son esthétique, mais surtout par la variété des bains : température de l'eau allant de 18 à 40°C, bassins à remous/à courants, saunas en tout genre, hammams, en intérieur, en extérieur, pour 5 à 10€ de plus, on a accès à toute une panoplie de massages dont le détail m'échappe, bref un pur moment de bonheur et de relaxation qui nous a fait un bien fou !!
Comme on a traîné aux bains, on avait juste le temps de prendre un train du soir et sortir de la ville. Ce n'est pas l'envie qui manquait de rester un samedi soir à Budapest, mais c'était un coup à ne jamais trouver la force de repartir.
Train de banlieue vers Dabas, sur la route de Szeged, avec pour unique objectif de trouver un espace où dormir. Il fait chaud, pas besoin de tente ; un coin de pelouse, on étend la bâche, les sacs de couchage, un pull pour oreiller, des moustiques : c'est parti pour une de nos désormais classiques „nuits à l'arrache“.
Demain matin, c'est le début de 8 longues étapes d'affilée sans repos & une nouvelle surprise nous attend au réveil ...

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