mercredi 19 août 2009

Blago un jour, Blago toujours …

Voilà donc le but final de notre périple complètement timbré qui s’approche. On va enfin retrouver nos potes, le soleil, le centre aquatique, les belles terrasses et leurs bières à 75 cents (la pinte), les femmes bulgares (pour le plaisir des yeux bien sûr), l’hôtel à 5€ la nuit, nos petits plats préférés et bien entendu les soirées mythiques à l’Underground !!
Mais avant, il y a 70 km à faire et mon genou me dit que ça ne va pas être une partie de plaisir. Comme d’hab, les premiers kilomètres, je ne sens rien, mais surtout, on s’aperçoit que c’est beaucoup moins dur que prévu. La route de Blago traverse une région très montagneuse et on pensait vraiment en baver, mais il se trouve que finalement, il n’y a eu quasiment que de la descente ou du plat. Ajoutez à cela que la douleur ne s’est pas réveillée et que c’était la toute dernière étape : ce fut un bonheur à l’état pur. Les 42°C n’y ont rien changé.
A 5 km de Blago, on s’arrête chez notre pote Yordan pour un petit brunch climatisé avant le bouquet final. Caméscope en main, Rado à la réalisation, ils nous ont filmé pour les derniers moments à vélo et l’entrée dans la ville jusqu’à la Place de l’Opéra où nous attendait une foule en délire (voir lien). Nous avons ensuite pris un verre, installation dans l’appartement d’Alain, l’ami français qui nous a fait découvrir la région, resto avec les potes et surtout soirée à l’Underground, la boîte préférée de nos amis là-bas. C’est le point de départ de nos
vacances, les vraies, celles où on regarde pas le réveil le matin, où on a les doigts de pieds en éventail, allongés sur un transat, à admirer la vue.
Mais c’est aussi la fin d’une aventure fantastique. 2320 km à travers l’Europe avec Tom, ça n’a pas toujours été facile, mais quelle expérience, quel souvenir, que je renouvellerais volontiers, mais c’est une autre histoire …

1 commentaire:

  1. Bravo à vous pour tous ces kilométres parcourus, pour avoir partagé vos aventures avec nous autant que possible. J'imagine que parfois l'envie d'écrire vos billets devaient être difficile et que l'envie de dormir était primordiale. Encore mille et mille bravos. Vous êtes de ouf, des champions tout de même. Bisous

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